Editos

La restauration scolaire une nouvelle fois menacée (septembre 2016)

La restauration scolaire est organisée dans chaque arrondissement par une Caisse des écoles. Celle du 12e n’a cessé d’être en crise de gestion depuis 2001. Le patrimoine existant sous l’ancienne majorité (les centres de vacances de Montmin en Haute-Savoie et de Pornichet en Loire-Atlantique) a été dilapidé par la gauche, rapportant plus de 4,5 millions €. Malgré cela, il a fallu verser à nouveau 1,45 millions d’€ de subventions exceptionnelles pour couvrir les frais de fonctionnement.

Déjà en 2006, l’inspection générale de la Ville avait émis des préconisations qui n’ont manifestement pas été appliquées laissant la situation dérivée.

Ce n’est qu’après les élections municipales, fin 2014, qu’une nouvelle enquête administrative a été menée. Toutefois ses conclusions ont été dissimulées aux élus Républicains qui les demandaient légitimement, nous contraignant à saisir le Tribunal administratif de Paris. Par un jugement du 28 janvier 2016, a reconnu cette obstruction démocratique irrégulière. Le juge administratif a donc enjoint la maire de Paris à nous communiquer le rapport que voulait nous cacher Anne HIDALGO.

Celui-ci est accablant : non-conformité aux règles comptables, défaut d’appel d’offres aux marchés publics, non-respect des règles des ressources humaines, dilapidation de l’argent public.

Anne HIDALGO propose aujourd’hui une centralisation des caisses des écoles au sein d’une structure unique parisienne, au nom de la sacro-sainte « égalité » Mais comment être confiant après avoir rappelé la situation du 12e ?

Le refus de concertation avec les maires d’arrondissement augure d’ailleurs mal de cette réforme. Or c’est la qualité des repas de nos enfants qui est en jeu. Nous nous engagerons donc à lutter contre les risques d’industrialisation de la restauration scolaire et de nivellement par le bas de sa gestion.

Valérie Montandon

 

 

Les Parisiens spoliés à tous les étages (juin 2016)

 

La Chambre régionale des comptes (CRC) d’Île-de-France a publié le 19 mai 2016 plusieurs rapports très critiques à l’encontre de la gestion financière de la Ville de Paris. L’augmentation sans discontinuité des dépenses de fonctionnement et la baisse consécutive de l’épargne brute de la ville conduisent les finances dans le rouge.  La CRC alerte sur  l’endettement croissant de Paris et met en doute sa capacité à honorer  ses engagements : « la faiblesse de l’épargne brute est susceptible, à partir de 2017, de remettre en cause la soutenabilité du programme d’investissement de la mandature ».

Enfin, la CRC conclut que les marges de manouvres de la  ville reposent sur la cession d’actifs, ou l’augmentation des impôts comme elle a pu déjà le faire de façon sournoise avec la hausse de taxes et tarifs municipaux (stationnement, tarif des cantines, centre d’animation etc…)

 

Le budget financier présenté au Conseil de Paris du mois de juin a aussi eu son lot de surprises : pour combler le « trou » de 400 millions d’euros de son budget, la Maire de Paris a fait un tour de passepasse comptable monumental.  La ville a ainsi fait pression pour faire adopter un décret le 27 novembre 2015, dont elle a demandé puis obtenu l’application, afin d’inscrire par anticipation les recettes des bailleurs sociaux pour les revenus futurs jusqu’à 2076. C’est ainsi que les recettes  des loyers capitalisées d’un montant de 354 millions ont artificiellement permis un équilibre du budget.

 

En d’autre terme, en 2076, les parisiens locataires d’un logement social paieront encore le bouclage du budget 2016. C’est aussi une façon de repasser la dette aux bailleurs sociaux et de les priver aussi de fonds propres pour construire et rénover des logements sociaux à Paris.

L’Alternance enfin à la Région! (décembre 2015)

Nous remercions les franciliens qui ont permis l’alternance à la Région Ile de France. La nouvelle équipe de Valérie Pécresse a pour mission que notre région retrouve la voie de la croissance et de l’emploi

Nous allons ainsi mettre en place un plan anti-gaspillage et réexaminer les 580 millions € de subventions versées annuellement aux associations sans contrôle, et parfois sans intérêt régional. Nous nous engageons à une meilleure utilisation des fonds publics afin de dégager des moyens utiles pour d’autres priorités telles que la sécurité.

A ce sujet, la mairie de Paris et du 12e  sont également loin d’être exemplaires. Alors que nous n’avons cessé de nous opposer aux subventions versées à l’association de la Maison d’Europe et d’orient, l’Inspection Générale de la ville a publié un rapport reprenant tous les arguments que nous dénonçons inlassablement depuis 2009. Certains extraits sont éloquents : « la situation financière est particulièrement délicate et la tenue de la comptabilité manque de rigueur», « association fermée comptant 4 adhérents », « L’association est fortement dépendante des aides publiques et  la subvention de la ville de Paris est portée de 28 000 € en 2012 à 64 000€ en 2013, une subvention exceptionnelle de 30 000€ ayant été votée en octobre 2013 pour payer les arriérés de loyers et de charges sociales ».

En dépit de ce constat accablant, la Ville a renouvelé une subvention de 50 000 € en 2015. En attendant que Paris adopte une gestion sérieuse des deniers publics, la région présidée par Valérie Pécresse appliquera une politique transparente et économe.

L’année 2015 s’achève tristement avec les tragiques évènements qui ont touché si durement les parisiens. Pour cette nouvelle année 2016, nous vous souhaitons  une année plus apaisée et porteuse d’espérance.


Valérie Montandon

Il faut maintenant repriser les poches percées de la gauche ( septembre 2015)

Au moment où les Français consentent d’importants efforts et où la hausse continue de la pression fiscale asphyxie nombre de ménages et entreprises fragiles, on est en droit d’attendre du Gouvernement  et de la municipalité parisienne une bonne gestion des deniers publics. Or, c’est manifestement tout le contraire qui se produit !

Non seulement il n’y a eu ni réforme structurelle de la dépense publique, ni exploitation des gisements -- nombreux -- d’économies. Même la réforme des collectivités territoriales, dont l’un des motifs affichés était pourtant la réduction des dépenses publiques, porte en germe de nombreux dérapages en raison de sa complexité et du clientélisme socialiste , avec la création d’un nouveau poste de “Président délégué” au sein des futurs Conseils régionaux pour contenter certaines figures du PS…

Pis, l’Exécutif est à l’origine directe de gabegies qui auraient pu être épargnées au contribuable français ! Des gabegies politico-financières : après 2 années de négociations, l’abandon définitif de l’écotaxe en octobre 2014 coûte ainsi à l’Etat français près d’un milliard €. Des gabegies diplomatico-financières aussi : le coût de l’annulation du contrat des deux navires Mistral vendus à la Russie pourrait s’élever bien au-delà de l’évaluation officielle de 1,1 milliard €. Sans compter les millions d’euros dépensés chaque mois pour les frais d’entretien...  Nos amis américains n’ont pas les mêmes scrupules à engranger les contrats.

Au niveau de la majorité  parisienne rose-rouge-verte, même attitude : une augmentation continue des dépenses financée par une  hausse des tarifs tels que le stationnement, les cantines etc…

Il devient urgent de repriser les poches percées de la gauche et les urnes sont le meilleur moyen…


Valérie Montandon

Quand le logement est au service de la Politique ( juin 2015)

180.000 ! C’est le nombre de demandeurs de logements sociaux. A lui seul, ce chiffre résume l’échec flagrant de la politique du logement à Paris. La classe moyenne est mise à l’écart du logement social, auquel elle a pourtant droit. Cela menace gravement la cohésion sociale de nos quartiers.

Depuis 14 ans, la mairie se contente principalement de racheter ou d’utiliser les logements existants par des opérations de préemption et de conventionnement sans jamais se préoccuper de construire suffisamment de neuf.

En clair, la politique des socialistes, fruit d’un accord irresponsable et dogmatique avec leurs alliés verts et rouges, mène inexorablement à l’éviction des classes moyennes de Paris. Comment ne pas en conclure que la finalité de cette politique est électorale ?

Et cela continue avec les derniers « coups de communication » de la ville. Le premier est intitulé « la préemption dans le diffus ». Derrière cette formule obscure, les services de la ville organisent une véritable incursion au sein de copropriétés privées pour y implanter des logements sociaux sans se soucier du coût démesuré de ses acquisitions (avec vos impôts). Le second, la « charte des mutations » comporte un blocage des prix du loyer… sauf pour les logements PLS destinés à la classe moyenne !

« Gouverner c’est d’abord loger son peuple » disait l’Abbé Pierre. Les classes moyennes font partie intégrantes du peuple de Paris. Mme Hidalgo et son exécutif doivent changer de politique !

Nous voulons donc une politique ambitieuse de construction dans les dernières réserves foncières, comme Bercy-Charenton dans le 12e, où 10.000 logements (à taille humaine) privés et sociaux peuvent être créés à condition de bien vouloir y associer le secteur privé!

Valérie Montandon

Agir et soutenir nos actions ( mars 2015)

Depuis notre élection, il y a un an, nous sommes attachés à une opposition constructive, dans l’intérêt des habitants. C’est ainsi qu’au-delà de la critique des mesures prises par la Ville qui nous paraissent inadaptées voire dangereuses, nous nous efforçons de proposer de nombreuses améliorations en faveur de votre quotidien.

Par exemple, nous avons demandé l’ouverture élargie de la coulée verte le weekend, pour permettre notamment aux sportifs d'en profiter dès 8:00 le matin. Nous militons pour la préservation de lieux historiques comme les tunnels Baron Le Roy. Nous avons demandé la mise en place d’un baromètre de l’insécurité et des efforts sur la vidéo-protection, outil précieux pour l’élucidation des infractions. Ce point est primordial, surtout que notre arrondissement n’est pas épargné, comme l’a encore illustrée l’actualité tragique du 11 mars dernier, annonçant qu’un homme était abattu, avenue Daumesnil. Systématiquement nous essuyons un refus catégorique, une fin de non-recevoir sous des prétextes de politique politicienne.

Cette nouvelle équipe déçoit beaucoup. Lors du dernier Conseil nous avons alerté la mairie sur la dégradation des abords de l’Opéra de la Bastille, sur la souillure des marches et des accès du métro. Une fois de plus, c’est un refus catégorique qui a été opposé en Conseil. Dans la réalité, les graffitis furent nettoyés quelques jours après.

Notre action porte donc parfois ses fruits. Mais pour qu'elle soit durable, vous pouvez aussi nous aider à imposer le maintien de cette espace dans un état décent. Pour ce faire, rien de plus simple : signez notre pétition mis en ligne à cette adresse : https://www.change.org/p/madame-anne-hidalgo-engagez-vous-pour-la-bastille

Une opposition exigeante et constructive ( juin 2014)

Chers Habitants du 12e,

Au nom de l'ensemble des candidats de la liste d'union UMP/Modem/UDI, je tenais à remercier chaleureusement les électeurs qui nous ont soutenus par leurs suffrages.

Mon équipe et moi-même avons porté un projet sérieux et ambitieux, proposé une gestion attentive à chacun et surtout défendu des valeurs qui ont réuni la Droite et le Centre.

Ce score de 47 % représente une nette progression de 12 points par rapport aux dernières élections municipales. Il constitue désormais une nouvelle dynamique grâce à l’opposition constructive et combative que nous conduirons.

En effet, nous sommes déterminés à être une force de propositions dont le seul moteur sera l’intérêt des habitants du 12eme arrondissement.

Nous serons aussi une opposition rigoureuse et exigeante notamment sur les thématiques comme la défense des classes moyennes, la sécurité, le logement, l’activité économique, l’environnement et les plus fragiles.

La droite et le centre qui se sont unis pendant toute la campagne avec une vraie convergence de fond, le sont toujours aujourd’hui au sein d’un même groupe au conseil du 12eme arrondissement. Ceci fait déjà contraste avec une majorité éclatée en plusieurs groupes politiques dont l’alliance n’a duré qu’entre les deux tours des élections municipales !

Vous pouvez compter sur notre écoute, notre détermination et notre envie de préparer l’avenir avec vous.

Bien fidèlement,

Valérie Montandon

   

Le sursis des berges c’est fini !

Le 10 juillet dernier le gouvernement de Jean Marc Ayrault a donné son feu vert à la mairie de Paris pour lancer les travaux d’aménagement des voies sur berges.

Depuis deux ans les élus UMP au conseil de Paris s’opposent à ce projet tel qu’il l’est en demandant une étude sérieuse des reports de circulation et une période d’expérimentation de 6 mois. En janvier 2012François Fillon, alors premier ministre avait demandé au maire de revoir sa copie, les berges étant propriété de L’Etat. Désormais plus rien ne semble raisonner la municipalité sur ce projet : la piétonisation de la rive gauche suivi de celle partielle de la rive droite vont être lancées avec des conséquences irrémédiable sur la circulation puisque ce projet a été conçu sans aucune proposition alternative de transport.

87% des chefs d'entreprise du bâtiment sont contre la piétonisation des voies sur berges et la rendent responsable de 30% des temps de transport qu’ils subissent !

 

 

Budget 2012 voté en Conseil de Paris du 12,13 et 14 décembre 2011

 

 

Le maire de Paris prétend son budget 2012 sérieux : Pourquoi,  ne l’était-il pas auparavant ?

Mais surtout 24 millions d’économie sur 8 milliards de budget (soit 0,3%), est-ce vraiment sérieux surtout lorsque ces économies ne sont pas réalisées sur le budget de fonctionnement ?

La prudence est d’ailleurs de rigueur car la manne providentielle des droits de mutation (plus de 1 milliard de recettes en 2011) pourrait se tarir en 2012. Et ce ralentissement pourrait inquiéter la ville dont les dépenses de fonctionnement non maîtrisées sont en perpétuelle augmentation depuis 2003.

Cette même année la Chambre Régionale des Comptes pointait déjà que les dépenses de fonctionnement augmentaient plus vite que les recettes. Il faut dire que la majorité socialiste n’a pas lésiné sur les emploies avec 10000 recrutements d’agents depuis 2001 (si au moins cela se ressentait sur le service rendu aux parisiens !)

Les conséquences de l’emballement des dépenses sont la dégradation de la marge brute d’investissement avec un poids de la dette qui est passée de 1 200 millions d’euros en 2000 à 4 milliards prévus en 2014.

 

Pour compenser l’augmentation du train de vie de la ville (+ 42 %) et de  la distribution des subventions (+ 52%), la ville a effectué du matraquage fiscal. Paris bat le record d’augmentation pour la taxe foncière avec plus de 72 % sur les 5 dernières années (données UNPI) et une moyenne de 30% d’augmentation  fiscale pour les parisiens.

 

Les investissements sont en diminution. Seul les investissements de prestige vont bon train, car utilisables en terme de communication. Il s’agit en autre des Halles, du stade Jean Bouin, du 104, de l’aménagement des berges, d’Autolib, pour ne citer que cela.

 

L’équipe de Mr Delanoë n’hésite pas à pratiquer la désinformation en répandant le faux argument du désengagement de l’Etat. C’est oublier le transfert des recettes des droits de mutation pour compenser justement le transfert des dépenses sociales. C’est aussi omettre les remboursements anticipés de TVA. Et surtout c’est nier les chiffres de leur propre budget où il apparaît que les dotations de l’Etat de 1,322 milliard en 2011 devraient augmenter pour atteindre 1,330 milliard en 2012. Une augmentation passée sous silence et même démentie.

 

Enfin, dernière preuve que ce budget n’est pas si sérieux que cela, les amendements émis par la majorité municipale ne sont pas gagés, contrairement à ceux de l’opposition municipale qui respecte la règle d’or en gageant tous ses amendements.

 

 

 

 

Attention aux projets qui risquent de prendre l’eau

 

Paris n’est jamais à l’abri de prendre l’eau lors d’une crue exceptionnelle de la Seine et ses projets peu ambitieux et fragiles financièrement non plus.

 

Au dernier Conseil de Paris, la majorité municipale a proposé la reconduction du système Voguéo. L’expérimentation de la navette fluviale de 2008 a 2011 s’est avérée coûteuse avec une fréquentation bien en dessous des prévisions : Alors que la mairie tablait sur une  fréquentation de 1 million de passagers par an, les bateaux n’auront accueilli que 500.000 voyageurs en trois ans. En moyenne, les bateaux transportaient 7 passagers par course pour une capacité de 76 places ce qui a engendré un coût pour la collectivité de 22 euros par passager transporté.

L’exploitation s’est aussi révélée complexe avec des manœuvres à chaque escale de 5 à 7 minutes et la vitesse de navigation est limitée à 18 km/h ce qui implique un trajet de 3 heures pour aller de Suresnes à Maisons Alfort contre 1 heure en RER.

 

 

À partir de 2013, la Ville de Paris pousse le STIF à reconduire l’expérience Vogué en passant de 5 à 30 des escales. Cependant, le modèle financiers reste encore fragile. Pour palier à ces carences les élus UMP ont demandé que soit développé l’offre touristique avec la création de parc d’autobus, ainsi que les transports des marchandises avec des escales adaptées au chargement et déchargement de marchandises.

Jusqu'à présent Voguéo, s’est avéré un système de transport très en deçà de l’ambition qu’on peut avoir pour notre fleuve. Tout comme le projet de  réaménagement des voies sur berges Voguéo  partage une même vision parcellaire et réductrice des usages de la Seine.

 

En effet, le projet d’aménagement des quais ne concerne principalement que les berges de l’hypercentre de Paris dont la  fermeture des voies sur 2,3 km rive gauche et la réduction de la circulation rive droite va entraîner une congestion du trafic. Alors qu à juste titre les quais de la Seine auraient pu être repensé au niveau des quais hauts et surtout des berges non circulées dans les arrondissements périphériques notamment de l’Est. Initialement, rien n’était prévu dans le 12e arrdt et ce sont désormais des « miettes » que nous aurons peut-être !

On peut regretter que les quais de Seine, qui sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, ne profitent pas de l’expertise de l’Atelier international du Grand Paris ou encore de propositions issus d’un concours international d’architectes pour un réaménagement ambitieux des berges de Seine à l’échelle de la métropole

Enfin toujours dans la série des équilibres fragiles, le montage Autolib fait aussi des frissons dans le dos. Le modèle économique retenu suppose 200 000 abonnés par an, soit 40 000 de plus que pour Vélib’, ce qui parait très optimiste. Et d’autres interrogations restent en suspens comme la prise en charge du vandalisme ou encore  le coût de rééquilibrage des stations. Malgré la garantie de prise en charges des pertes à hauteur de 60 millions d'€ par la compagnie Bolorre, qui paiera en cas de dépassement si ce n’est les collectivités locales ?

 

 

 

 

Le nouveau règlement de la publicité à Paris

 

La ville de Paris est régie par une réglementation spécifique datant de 1991 qui définie la publicité, les pré enseignes et les enseignes appelée « RLP » (Règlement local de publicité).

En 2007, une première reforme de RPL de la ville de Paris aurait dû voir le jour, mais sa légalité a été contestée par les publicitaires et mise en doute par le juge administratif.

Ainsi, la majorité socialiste a élaboré un nouveau RLP soumis au vote du conseil de Paris du 20 et 21 juin 2011.

Il est certes important que notre capitale soit protégée d’une surexposition publicitaire, mais Paris ne peut non plus être une ville en décalage avec son temps, et se priver des atouts que représente la publicité notamment en terme de commerce, de tourisme et de ressources.

 

C’est précisément ce fragile équilibre qu’il faut essayer d’atteindre.

 

Mais, dans le nouveau RLP, deux éléments semblent justement fragiliser cet équilibre :

 

Premièrement, le nouveau projet interdit les bâches publicitaires temporaires de plus de 16m² lors de travaux (rénovation et construction neuve en façade). La limite de 16m² est jugée comme insuffisante commercialement par les publicitaires pour rentabiliser les coûts techniques de fabrication et les redevances versées à la ville de Paris. Or le déploiement des bâches publicitaires permet de contribuer aux coûts des ravalements des immeubles qui sont fréquents à Paris (tous les 10 ans) et qui contribuent à la revalorisation de notre patrimoine architectural. Ainsi supprimer ce dispositif revient à faire peser plus de charges sur les copropriétés, c'est-à-dire sur les parisiens (propriétaires mais aussi  locataires par ricochet)

 

Le deuxième point concerne le micro-affichage. Dans l’ancien RLP, le micro-affichage était déjà interdit dans la réglementation, mais toléré dans la pratique, laissant ainsi libre court à une jungle publicitaire

Il nous parait plus judicieux de l’autoriser tout en définissant des critères d’intégration et d’entretien, c'est-à-dire en le réglementant une bonne fois pour toute. De même, il ne faut pas sous-estimer la source de revenus complémentaires que représente le micro-affichage pour les commerçants.

 

Enfin, le groupe UMP propose de créer une charte de bonnes pratiques afin que la publicité s’inscrive dans une perspective de responsabilité sociétale. En effet, le RLP réglemente les supports de publicité mais pas leurs contenus. Il s’agirait ainsi de responsabiliser les professionnels sur des standards en matière de protections patrimoniales, architecturales et environnementales. Une fois encore, l’exécutif municipal ne se montre guère réceptif à nos demandes pourtant constructives et cohérentes avec le monde économique, autant de raisons qui nous invitent à voter contre ce nouveau règlement anti-économique.

 

Valérie Montandon

 

_____________________________________________________________________________________________

 

Une gestion lourde de conséquences…

 

La chambre régionale des comptes d’Ile de France a rendu son rapport sur les marges de manœuvres financières de la ville de Paris.

 

Premièrement, il apparaît que l’effort d’investissement de la ville est en diminution de 12% entre 2007 et 2009. Et pourtant la hausse des impôts locaux (plus de 50% en 2 ans), aurait du permettre de maintenir, voir augmenter le niveau des investissements, mais ce ne fut pas le cas.

La capacité d’investissement est en chute de 21% de 2007 à 2009. Une des raisons principales réside dans la rigidité des charges de structures: les dépenses de personnel qui atteignent 2 Milliard d’Euros ont augmenté de 6% contre seulement de 1,3% pour la moyenne des grandes villes françaises de plus de 100 000 habitants. A comparaison égale, les dépenses de personnel sont de 804 € par habitant à Paris contre 603 € à Lyon ou 626 € à Marseille. Avec de tels chiffres, nous aurions pu penser que le personnel de proximité au service des parisiens serait ainsi suffisant. Or les récentes grèves des employés et des directrices de crèches dénoncent le manque de personnel. De même, les tensions perçues par les agents chargés de la propreté nous démontrent que les 10 000 agents embauchés par Mr Delanoë depuis le début de sa mandature sont affectés en priorité à des emplois administratifs au détriment des emplois au service direct des parisiens.

Alors que le journal les échos du 28 juin 2011 présente que les grandes villes françaises ont majoritairement choisi d’investir de façon soutenue et de réduire leurs dépenses de fonctionnement, c’est exactement le contraire que s’est engagée à faire la ville de Paris.

 

Il ressort aussi qu’en 2009, c’est 211 millions d’euros de subventions aux associations, soit 143% d’augmentation de subventions en 10 ans !

Enfin, le budget supplémentaire voté en conseil de Paris en juillet dernier ne fait que conforter les dérapages de gestion par l’augmentation des dépenses de fonctionnement.

Si la ville souhaite maintenir ses objectifs sans augmenter la fiscalité, elle ne pourra agir que sur le montant des dépenses d’équipement et le recours à l’emprunt.

Cependant en marge du dernier conseil de Paris de juillet, Bertrand Delanoë a évoqué l’idée d’augmenter de nouveaux les impôts locaux sur la prochaine mandature.

 

Chers Parisiens, préparer vous à mettre la main au porte-monnaie pour compenser la gestion gaspilleuse et imprévoyante de la majorité municipale !

 

Valérie Montandon

Conseillère de Paris

 

 

 

 

 

 

 

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :