Plus de transparence pour l’utilisation des deniers des parisiens

Publié le 21 Octobre 2013

En 2001, l’équipe sortante avait légué une situation budgétaire saine à Bertrand Delanoë et son équipe.

 

Entre 2001 et 2013, la nette hausse des recettes des droits de mutation, et l’augmentation massive des impôts locaux n’a pas suffit à financier les dépenses déraisonnées de l’équipe en place.

 

Pourtant, les droits de mutation représentent aujourd’hui des ressources importantes. Notons que la recette s’est élevée à près de 1,2 milliard d’euros en 2012.

 

Vous le savez, les impôts locaux, comptabilisation faite entre la hausse des taux décidée par la Mairie et l’augmentation des bases, ont augmenté respectivement de 40% en ce qui concerne la taxe d’habitation et de 70% pour la taxe foncière.

 

Toutefois et c’est ce qui explique la situation des finances municipales, les dépenses ont aussi nettement augmenté.

 

En effet, le Maire et sa première adjointe, Anne Hidalgo, avec le soutien de leur majorité au Conseil de Paris ont pris la décision d’augmenter de 10.000 le nombre de fonctionnaires, soit une hausse de 20%.

 

Pour tenter de gagner la confiance des associations, l’équipe sortante a augmenté aveuglément les subventions en les faisant passer de 133 à 234 millions d’euros, soit une hausse de 76% là encore.

 

Nous, élus de l’oppositions, faisons souvent remarquer, au cours du vote, le manque d’informations et d’éléments financiers concernant certaines associations, dont les montants de subventions distributions sont loin d’être négligeables et souvent en forte augmentation.

 

Nous sommes bien sûr favorables à l’allocation de subventions aux associations qui font un travail remarquable, et participent pleinement à la vie des quartiers, ainsi qu’aux associations solidaires qui viennent en aide aux habitants et les soulagent dans leur quotidien.

 

Cependant, nous estimons que des élus rigoureux gèrent avec lucidité et bienveillance les deniers des contribuables. Nous sommes conscients de traverser une période de crise.

 

Dans une conjoncture économique où les PME et particuliers peinent à obtenir des crédits et souvent avec des contreparties et cautions importantes, nous nous devons d’être très attentifs.

 

Lors du dernier Conseil de  Paris, j’ai alerté l’hémicycle que les distributions de subventions n’ont pas vocation à combler les déficits des associations.

 

En effet, une rallonge exceptionnelle de 30.000 euros pour combler un déficit n’est pas conforme à l’utilisation des impôts des Parisiens, d’autant que l’association en question avait déjà perçu une subvention de 34.000 euros à la séance précédente.

 

Dès lors, je vous laisse découvrir mon intervention en Conseil de Paris.

 

Vous remarquerez que la légèreté de la réponse de l’exécutif n’est pas à la hauteur des responsabilités…

 

Valérie Montandon

Conseillère de Paris (12ème arrondissement)

Rédigé par valeriemontandon

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