Vie de quartier dans le XIIeme
La parole aux habitants:
Mixité sociale dans le XIIe arrondissement de Paris ! par Alain Lafarge, habitant du quartier de Reuilly
La mixité sociale consiste - dans l’absolu - à ce que des personnes issues de catégories socioprofessionnelles différentes se côtoient et/ou cohabitent. La municipalité socialiste du XIIe tourne résolument le dos à ce « précepte » avec pour objectifs non avoués, s’assurer le soutien d’idéologues, s’afficher comme redresseur de torts avec la complicité et la naïveté de la presse militante, enfin caresser dans le sens du poil ses électeurs pour masquer son insuffisance dans bien des domaines. Et surtout se donner bonne conscience, c’est dans l’air du temps ! C’est une posture démagogique dangereuse aux antipodes de la mixité sociale.
Ainsi, le quartier Reuilly Diderot pourrait devenir par la volonté de la municipalité socialiste, si l’on n’y prend pas garde, une zone enclavée qui va regrouper au sein d’habitations et sur quelques mètres carrés (Caserne Reuilly, Rue Rondelet, Rue Erard) des personnes issues de mêmes catégories socioprofessionnelles.
Cette politique angélique, ségrégationniste et irresponsable : il va bien falloir la corriger.
Alain Lafarge
Porte de Vincennes: le GPRU n’a plus que son nom de grand !
Il n’y avait pas moins de 3 vœux concernant le GPRU au dernier conseil de Paris. Si le projet avait été à la hauteur de ses ambitions, ce n’aurait pas été le cas. Le projet aurait pu être plus généreux en termes d’équipements publics : seulement deux équipements publics (une crèche et un gymnase) et la rénovation d’une école. On aurait pu s’attendre à la création d’espaces culturels pour les jeunes par exemple.
Mais surtout on aurait pu espérer aussi une couverture au moins partielle du périphérique permettant de réduire le bruit et la pollution, mais aussi de gagner de l’espace pour la réalisation d’autres équipements.
De même la création de parkings souterrains aurait eu son sens à la porte de Vincennes permettant de palier à l’absence de création de parking depuis 2001 dans l’ensemble de Paris et permettant aux banlieusards de laisser leur voiture à l’entrée de Paris et de prendre les transports en commun pour finir leur parcours. Mais les parkings souterrains ne sont pas à l’ordre du jour bien au contraire même le shon pour les nouvelles constructions à diminuer
La majorité socialiste n’est paq du tout a l’aise sur ce sujet et essaye de se dédouaner de la couverture partielle du périphérique en propose comme lot de consolation des talus anti-bruits et d’autre fioritures.
Valérie Montandon
Conseillere de Paris et habitante du quartier de Porte de Vincennes
La parole est aux conseillers de quartiers!
Cet été ont été renouvelés les conseillers de quartiers de notre formation politique.
Je remercie ces hommes et ses femmes qui défendent nos idées et essayent d’élever leur voix (et ce n’est pas toujours évident !) en conseil de quartiers
Responsable coordinateurs des conseils de quartiers :
Philippe Ricard
Conseiller de quartier Vallée de Fécamps
_____________________________________________________________________________________________
A quand un couloir d’accès direct entre la gare de Bercy et la station de métro (ligne 6) ?
Cette question récurrente est relancée par l’annonce de la SNCF d’affecter la gare de Bercy définitivement en terminus du Paris-Clermont-Ferrand en lieu et place de la gare de Lyon. En effet, cette situation était provisoire depuis décembre 2010, pour cause de travaux à la gare de Lyon qui devait cesser ce mois-ci.
Ce n’est parce que la ville de Paris installe partout de beaux panneaux bleus indiquant approximativement les temps de marche à pied entre les principaux sites parisiens que la durée de marche pour rejoindre les métros, avec de surcroît une valise, se raccourcit pour les voyageurs !
A quand l’amélioration de l’inter modalité, pour reprendre le technovocabulaire de la SNCF et de la RATP ?
Matthieu Seingier
Conseiller de quartier Bercy
Etat des lieux de la résidence Edouart Robert-Fécamp-Tourneux
L'Amicale des locataires Ed. Robert-Fécamp-Tourneux a porté à notre connaissance un courrier adressé à la direction de Paris-Habitat dans lequel elle évoque "la dégradation croissante des conditions de vie des habitants de la résidence".
En effet, la situation actuelle des halls du parc social Edouart Robert-Fécamps-Tourneux démontre l’état de dégradation des bâtiments.
L’Amicale des locataires souligne « qu à de nombreux endroits de la résidence, les installations électriques sont défectueuses dans les parties communes; l’état du câblage électrique témoigne de la superpositions d’installations, l'importante surcharge de câbles, de dominos apparents, cela sans coffrages sont autant de facteurs représentant un danger de courts-circuits, et donc d’incendie général du bâtiment."
L’état des parties communes est dans un état de délabrement avancé comme le montrent les photos des cages d’escaliers qui se passent de commentaires supplémentaires. Les murs sont dans un état critique, certaines portes sont défoncées, des carreaux de fenêtre cassés. Les problèmes importants d’humidité sont visibles sur les murs et escaliers.
Photos prise par L’Amicale des locataires
Les locataires sont pour la plupart résignés par l’absence de mesures adaptées : les projets de réhabilitations des parties communes sont annoncées chaque année depuis 5 ans, et sont sans cesse repoussés.
Plutôt que de préempter à tout va des logements existants ou de surdensifier certains ensembles, il est urgent que la mairie de Paris et Paris Habitat lancent un programme de réhabilitation des bâtiments du parc social existant. Cette amélioration des conditions de vie des habitants couplés à des mesures adaptées pour faire respecter le règlement intérieur (comme la revalorisation du travail des gardiens par exemple) favorisera le rétablissement du bien vivre ensemble.
La résidence du square Contenot connaît aussi des problèmes similaires. Les promesses de réparations sont toujours repoussées au réaménagement prévu lors de la création des 92 logements sociaux. Cependant certaines rénovations urgentes pourraient être effectuées de suite et les locataires sont dépités de l’attentisme. Et ils ont du mal à comprendre comment on peut concevoir d’ajouter des logements alors que ceux existants sont délaissés de la sorte. Valérie Montandon
|